Les calvaires de la commune

La Commune compte une dizaine de calvaires sur son territoire. Vous trouverez ci-dessous l'emplacement et l'histoire de chacun d'entre eux.

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CALVAIRE DU SION (Route de Bucamps – Fresneaux)
 
Le Christ de la croix de ce calvaire est tourné vers Le Quesnel-Aubry. Au fond, on aperçoit le village de Bucamps.
 
Ce calvaire a engendré beaucoup d’erreurs :
Implanté au lieu-dit « Sion » comme l’indique la carte IGN mais avec le parler local, il est devenu « le Calvaire Lucion ».
Situé à la limite entre la commune de Fresneaux et celle du Quesnel-Aubry, les 2 communes se l’approprient mais il appartient bien au Quesnel-Aubry.
D’après la monographie « Recherches Historiques sur le Quesnel-Aubry », ce calvaire a été érigé en 1780 en mémoire d’un jeune laboureur qui aurait été tué par la foudre en cet endroit.
 
Le Dr Legoux, dans son étude sur les calvaires publiée dans le bulletin n°56 du GEMOB*, qui le situe à tort à Fresneaux, indique qu’il existe sur le tronc une date difficile à lire (il a cru voir 1786).
Ce calvaire dit-il, a en outre été restauré pendant la guerre 1914-1918. Il a été béni vers 1933.






* GEMOB : Groupe d'Etude des Monuments et Oeuvres d'Arts de l'Oise et du Beauvaisis

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LE CALVAIRE TACHENON
(Au carrefour Grande Rue et Rue du Plessier)
Ce calvaire a été érigé en 1926 par Clément TACHENON, originaire de Frasnesles en Belgique.
Il avait deux fils :
Clément qui se maria avec Clothilde Millery et Jean-Baptiste, qui furent mobilisés pendant la guerre de 1914/1918.
Revenus indemnes, leur père fit ériger ce calvaire à leur retour.
Le 1er décèdera en 1963 et le second en 1978.
Ce calvaire a été déplacé vers 1990 pour pouvoir élargir le virage.

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CALVAIRE AU COIN DE LA GRANDE RUE ET DE LA RUE PAUVRETTE
Ce calvaire était connu comme « le calvaire de la Maison Théron » dans « La Recherche Historique sur le Quesnel-Aubry ».
Puis, le Dr Legoux dans son étude sur les calvaires publiée par le GEMOB (bulletin n°56) dit « Dans un carrefour du village (face au café-restaurant), un calvaire est plaqué sur le mur d’une maison ». 
Actuellement, le café-restaurant n’existe plus.
L’origine de ce calvaire n’a pas pu être retrouvée à ce jour.

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LE CALVAIRE DUFOUR

Après le N°8 de la rue de l'Angle.
Récemment restauré, un banc placé juste à côté permet d'admirer le panorama sur la vallée de Coiseaux.

Sur ce calvaire, une plaque de zinc en forme de coeur indiquait : Ce calvaire a été érigé par Dufour Jean-François âgé de 74 ans et de Dumont Marie-joséphine son épouse âgée de 75 ans suit vers la pointe "Ici l'amour de Jésus en ton coeur est gravé n'oublie pas de dire en passant O Crux Ave".
Enfin sur le contour du coeur on lit d'un côté "ce calvaire a été confectionné par moi Lefèvre fils  Maréchal au Quesnel-Aubry" et sur l'autre bord "ce calvaire a été béni le 28 juillet 1861"


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CALVAIRE RUE DES JARDINS
(Fourche des routes de Fresneaux et Montreuil)
 Ce calvaire a été étudié par le Dr Legoux dans le bulletin n°56 du GEMOB.
Voici ce qu’il en dit : "La fourche de deux routes, vers Montreuil-sur-Brêche et Fresneaux, aménage une pelouse en triangle ; en 1992, on a replanté 3 jeunes tilleuls et 2 arbustes".
Au sommet de la croix, le coq est remplacé par une poule sans queue (en tôle) : cette anomalie est connue. Le croisement central est orné d’un cercle émettant 20 rayons en baguettes plates d’égale longueur.

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CALVAIRE DE L’EGLISE
 
Au chevet de l’Église, sur le mur Sud/Est, cette croix est peut-être le témoin d’un vieux cimetière.
Il recouvre un décor mural fait d’un damier de silex noir et surmonté d’une niche (obstruée).
 
Au centre de la croix on remarquera les fleurons en forme de feuille de trèfle : 3 points qui sont le symbole de la Ste Trinité.
 
Au-dessus, un rectangle de silex taillé, encadré de briques sur 3 côtés.

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CALVAIRE THERON – PLESSIER
(Route du Busmaubert, direction Nourard-le-Franc)
 
Ce calvaire est situé à la croisée des chemins de Bucamps au Plessier-sur-Bulles et de la route de Nourard-le-Franc.
 
Il est situé face à l’ancien cimetière.
 
Ce calvaire aurait été érigé pour répondre à un vœu de Mme Théron née Plessier Charlotte et ce en 1920 comme l’indique l’inscription sur le fût.
 
Relevé des inscriptions : OFFERT PAR LA FAMILLE THERON – PLESSIER
 
Dans le nouveau cimetière se trouve la tombe de cette famille qui indique : 
A gauche : Henri THERON 1877-1947
                   Charlotte PLESSIER 1883-1974 (son épouse)
 A droite : Eugène PLESSIER 1860-1943
                  Marie BRISPOT épouse PLESSIER 1863-1951 (les parents de Mme THERON).

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CALVAIRE EN SILEX SUR LE MUR DE L’EGLISE
 
Ce calvaire est constitué de silex.
Il se trouve dans le mur Sud Est de l’Église.
On notera au-dessus du vitrail, une étoile à 6 branches également en silex, symbole judaïque de la croix de David : c’est la croix dite « de Salomon ».
 
Dimensions : h : 1.25m l :0.78m e : 0.14m
Piedestal : 1.05 X 0.50 m h :0.48m

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CALVAIRE DU VIEUX CIMETIERE
 
 
Le calvaire principal de l’ancien cimetière est toujours en place malgré le temps passé. Il pourrait certainement être déplacé, restauré et installé à un endroit plus adapté avant sa disparition définitive.

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CALVAIRE DU CIMETIERE
 
Compte-tenu de la mise en service de ce cimetière, en 1883, on peut en déduire que le calvaire a été érigé postérieurement à cette date.
 
Ce calvaire a été étudié par le Dr Legoux dans son étude publiée par le GEMOB (bulletin n°56) « C’est la croix dite « hosannière » au centre du cimetière. Elle est très haute (3 mètres) sur deux marches et un socle d’un mètre, le dessus du socle est en retrait, quart de rond et cavet.
 
La croix est en grande partie en fonte, le fer forgé se résume à deux arcs en S à la base de la ferrure en équerre soulignant les bras.
Des rayons de gloire emplissent les angles. Le pied est renforcé par une attelle en métal, l’évidement complet part du socle, le motif ornemental est une frise de croix ancrées, inscrite dans les couronnes entrelacées. Fleurons en S avec au sommet un bouquet de trois feuilles, le texte INRI est en relief sur le bandeau.
A la croisée un agneau repose sur l’évangile, la plaque ovale du macaron figure des rayons solaires au-dessus et des nuages vers le bas. Rappelons que cet agneau et le symbole de Jésus immolé qui va aussi rapporter la bonne nouvelle (sens de « évangile » en Grec).
 
Le Christ est attaché par 4 clous à tête pyramidale, le support des pieds est orné d’une grande rosette.
 
Il se dégage de ce calvaire une impression de beauté puissante, car le travail artistique ne manque pas malgré l’épaisseur des fers et un style fin XIXème siècle voire début XXème.