Étymologie.
 
Il se peut que l’origine du nom « QUESNEL » soit le mot Gaulois « Cassanos » qui voulait dire endroit planté de chênes (chasnes ou chesnaie), la déformation du langage Normando-Picard en a fait Quesnay, Quesnoy.
 
La deuxième partie du nom de la commune « AUBRY » indique le nom d’une personne, c’est la forme populaire d’Alberic, nom tiré du germain francique. Comment ce nom est venu s’unir à celui du Quesnel, nous ne pouvons que supposer dans ce domaine. Nous trouvons ce nom d’AUBRY au XIIème siècle, comme Seigneur du QUESNEL.
 
Le village du Quesnel-Aubry était connu dans les anciens titres sous le nom de :

CAISNEEL (1164)
KESNEEL (1174)
CHESNEEL (1195)
CAISNEL (1210)
CAINEEL (1214)
QUENEEL (1221)
KEYNELE (1236)
KESNOLIUM (1237)
CAINEL (1259)
KENELLUM, QUESNEEL (1294)
QUESNEL (1561)
QUESNEL SUR BULLES
LE QUESNEL-AUBRY depuis 1667.
 
Généralités

Le territoire s'étend sur une superficie de 475 hectares

Autrefois, Le Quesnel-Aubry faisait partie du Bas Santerre et de la Prévôté de Montdidier puis du bailliage et comté de Clermont, Généralité de Soissons.
 
Lors de la Révolution, Le Quesnel-Aubry, qui était du district de Clermont, fut incorporé au canton de Wavignies et ensuite rattaché à celui de Froissy.
 
La position du Quesnel était favorable à l’établissement d’un château fort. Du centre du village, nous avons une vue directe assez lointaine vers le Sud, le Mont César et les hauteurs dominant Noailles, vers le Nord par le plateau, vers l’Ouest où nous voyons le paysage jusqu’à 12 kms, il n’y a que vers l’Est où la vue est assez limitée.
 
Les Templiers ont certainement fréquenté les lieux. Il reste encore dans la commune une rue du Temple. Si un château fort existait, il a dû être détruit en partie vers 1357. A cette époque CHARLES V, régent du royaume, fit visiter toutes les forteresses du Beauvaisis avec ordre de faire raser celles qui ne pouvaient être utiles à la défense du pays.
 
Au XVIIème siècle, la résidence seigneuriale devait se trouver sur la plate-forme devant la place près de l’Église. C’était certainement une demeure dans le même genre de construction que l’ancienne ferme du château qui existe encore en partie et qui possède les vestiges d’une ancienne porte qui devait enjamber l’actuelle rue de la Cense.
 
La résidence du Seigneur du QUESNEL a disparu, brûlée paraît-il à la fin du XVIIème siècle, elle n’a jamais été reconstruite. On trouve trace des matériaux ayant servi à construire ces bâtiments seigneuriaux dans les fondations des maisons et dans certains murs où de grandes pierres sont apparentes. Le portail d’une ferme proche de l’Église montre des pierres sculptées qui semblent avoir été réutilisées.