Le cadre physique :
 
Un relief vallonné, d’épaisses couches de craie blanche souvent cachées sous un manteau jaunâtre de limon. Une terre fertile couverte de champs et de moissons. Un peuple de petits et de moyens propriétaires attachés au sol depuis des siècles.
Ici, la craie blanche est l’assise fondamentale du sol.
 
Le règne végétal et animal :
 
Au 19ème siècle, les espèces les plus répandues sur notre territoire étaient : le chêne, le charme, le coudrier, l’orme, le bouleau puis en moins grande quantité : le hêtre, le frêne, l’érable champêtre et le peuplier.
 
Au début du 19ème siècle, on notait le passage de quelques loups isolés, les blaireaux abondaient ainsi que les truites et les écrevisses dans la Brèche, rivière proche du village.

Le larris du cul de lampe

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Le coteau boisé dit "Larris du cul de lampe" situé au sud de la commune constitue une zone classée Natura 2000, inscrite dans l'ensemble du réseau des coteaux crayeux du Beauvaisis. C'est également une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1. Le fond de la vallée Marguerite constitue un corridor écologique potentiel.

Ces coteaux calcaires étaient jusqu'au 18ème siècle ouverts au libre pâturage des moutons.
 
Sur les versants tournés vers le sud le climat y est chaud. La végétation a dû s’adapter et on y voit croître des espèces de type méditerranéen côtoyant des espèces plus locales pour former une végétation rase.

Le sol aride et les pentes autrefois boisées puis défrichées par l'homme ne permettent pas la culture, mais des plantes qui aiment la chaleur y poussent, tels l'anémone pulsatille de couleur violette, l'origan, la globulaire et un grand nombre de variétés d'orchidées sauvages (Orchis). Toutefois, il ne faudrait pas laisser les genévriers , les cytises ni d'autres arbres envahir ces coteaux et étouffer cet écosystème.

Ce larris est une sorte d'Eden avec une faune aussi très particulière, il doit être surveillé et protégé.